- allégérir
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⇒ALLÉGÉRIR, verbe trans.ÉQUIT., vx. inus. [Le suj. désigne le cavalier] Rendre le cheval moins chargé sur le devant. Synon. alléger et allégir employés dans le même domaine.Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e-Lar. encyclop., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, DG.Prononc. ET ORTH. — 1. Forme phon. — Dernière transcription ds DG : àl'-lé-jé-
(pour [ll] géminées, cf. allécher). 2. Forme graph. — LAND. 1834 écrit : allégérir ou allégir (il transcrit la dernière forme :
-lé-jir). Cf. aussi GUÉRIN 1892 qui précise : ,,syn. de alléger``. Lar. 19e, LITTRÉ, ainsi que Nouv. Lar. ill. réservent à allégérir une vedette de renvoi à alléger. Ac. Compl. 1842 et BESCH. 1845, s.v. allégérir renvoient à allégir (cf. aussi DG, s.v. allégérir :,,comme allégir``. Lar. encyclop., s.v. alléger rappelle pour le terme d'équitation : ,,Dans ce sens, on disait aussi allégérir, allégir.``)
Étymol. ET HIST. — 1er tiers XIVe s. « rendre plus léger » (La Dame a la licorne, Richel. 12562, f° 24 r° ds GDF. : Et pour ces maus alegerir Une complainte prent à dire), seulement au XIVe s., ibid.; av. 1623 manège « rendre un cheval léger à la main » (N. PASQUIER, Le Gentilh., p. 59, ibid. : Il luy doit encore enseigner a bien parer, a troter, galoper et puis l'adjuster aux passades, l'allegerir et rendre plus juste, et le faire partir resoluement de la main).Dér. de léger; préf. a-1, dés. -ir.BBG. — LITTRÉ-ROBIN 1865.
Encyclopédie Universelle. 2012.